mardi 25 janvier 2011

OUI A L’AUGMENTATION DES SALAIRES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

Pétition "salaires" dans la Fonction publique
24 janvier 2011

Elisabeth DAVID, Secrétaire Générale de l’UNSA Fonction Publique, a ouvert la conférence de presse organisée ce jour pour le lancement de la pétition "salaires" commune de 7 organisations syndicales de la Fonction publique (UNSA - CFDT - CFTC - CGC - CGT - FSU - SOLIDAIRES).
La pétition est disponible en ligne et peut être signée sur le site :

http://salairesfonctionpublique.fr

Appel des organisations syndicales de la Fonction publique
OUI A L’AUGMENTATION DES SALAIRES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

Le mouvement social de l’automne 2010, qui s’est développé autour d’exigences communes sur les salaires, l’emploi et les retraites, fort du soutien d’une large majorité de la population, restera marqué par son ampleur et sa détermination. Dans cette mobilisation interprofessionnelle, les personnels de la Fonction publique ont été massivement présents.

L’ensemble des observateurs a souligné le rôle qu’ont joué dans notre pays le haut niveau de la protection sociale, les services publics et l’importance de l’emploi public pour lutter contre la crise financière. Ces atouts sont menacés par la politique d’austérité menée par le gouvernement au risque de compromettre la sortie de crise.

La politique salariale conduite dans la Fonction publique est, à cet égard et pour les personnels, particulièrement pénalisante.

Des années de politique de moindre augmentation de la valeur du point par rapport à l’inflation ont conduit à une perte considérable du pouvoir d’achat de tous les agents de la Fonction publique de l’hospitalière, de la territoriale et de l’Etat.

Le gel projeté pour 2011, celui fortement envisagé pour 2012 et 2013, créeraient une situation sans précédent, porteuse de lourds reculs sociaux et de bradage des qualifications. Et ce, d’autant qu’ils se cumuleraient avec la forte augmentation des retenues pour pension dans l’inacceptable loi de réforme des retraites.

Il est urgent d’imposer d’autres choix, d’en finir avec l’artificielle opposition emplois / salaires.

Les organisations syndicales de la Fonction publique exigent du gouvernement :

• des augmentations salariales, notamment par l’augmentation de la valeur du point, assurant le rattrapage des pertes accumulées depuis 2000 et la progression du pouvoir d’achat ;
• une meilleure reconnaissance des qualifications ;
• une amplitude réelle des carrières.

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samedi 22 janvier 2011

Formation professionnelle


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Meilleurs voeux 2011


Meilleurs voeux 2011 de la part de toute l'équipe de l'UD UNSA 31

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jeudi 4 novembre 2010

communiqué commun de l'intersyndicale du 4 novembre 2010

CFDT - CFE-CGC - CFTC - CGT - FSU - SOLIDAIRES - UNSA

Les organisations syndicales se félicitent du succès de la mobilisation des
salariés du privé, du public et des jeunes le 28 octobre dernier alors que
nous étions en pleine période de vacances scolaires et après le vote
définitif de la loi sur les retraites au parlement.

La détermination des salariés qui ne faiblit pas depuis des mois, appuyée
par l'opinion publique, démontre qu'il y a de nombreuses inquiétudes
sociales, un refus de cette réforme des retraites et un profond
mécontentement face à un gouvernement qui a choisi le passage en force.


Les organisations syndicales réaffirment leur détermination face à une
réforme gouvernementale qui demeure injuste, inefficace, inacceptable et qui
ne répond pas aux enjeux actuels. Elles confirment leur appel à une
mobilisation massive samedi 6 novembre 2010 partout en France. Le
gouvernement porte seul la responsabilité de la situation actuelle. Il doit
entendre qu'un véritable débat sur le devenir des retraites reste
indispensable.

Les organisations syndicales, comme les salariés, sont attachées au travail
intersyndical qui perdure depuis deux ans et aux actions unitaires. Elles
décident de poursuivre le travail commun sur l'emploi, les salaires, le
pouvoir d'achat et les conditions de travail en actualisant leur déclaration
commune du 29 janvier 2009.

En écho aux préoccupations des salariés, les organisations syndicales
appellent d'ores et déjà à un nouveau rendez-vous national de mobilisation
dans la semaine du 22 au 26 novembre dont les modalités et le contenu seront
déterminés lors de la réunion du 8 novembre prochain.

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Retraires, la force d'un mouvement


Retraites, la force d’un mouvement

Au moment où cet édito est rédigé, le projet de loi sur les retraites n’a pas encore été définitivement voté par le Parlement, mais il y a de grandes chances pour qu’il le soit dans les jours qui viennent.

Au même moment, à l’Assemblée Nationale, s’engage le débat budgétaire qui nous promet pour 2011 une politique de rigueur et d’austérité. Hasard des calendriers ? Pas seulement.



Voilà deux ans, lors de l’éclatement de la crise financière, les Etats sauvaient les marchés financiers de la débâcle en s’endettant démesurément. Aujourd’hui, ces mêmes marchés tiennent les Etats endettés sous tutelle. Ils les mettent dans l’obligation de pratiquer une politique de rigueur au risque de voir leur « note » dégradée, ce qui aurait pour effet de renchérir les taux auxquels ils empruntent et donc d’augmenter le poids de leur dette.

On ne comprend rien à la réforme des retraites et à la façon dont le Gouvernement l’a élaborée, si on n’a pas à l’esprit ces éléments. Cette réforme est une partie du mécano de la rigueur qui se met en place. Il fallait une réforme qui rapporte gros, d’où le report des mesures d’âge, 62, 67 ans ; et cela en un minimum de temps, d’où la montée en charge très rapide du dispositif.

Là où l’Allemagne met vingt ans pour boucler sa réforme, la France en met dix.

Là où les Allemands voient la durée du travail augmenter d’un mois par an, pour nous, Français, c’est de quatre mois par an. En faisant des mesures d’âge le cœur du dispositif de sa réforme, en refusant toute négociation sur ce sujet, le Gouvernement a choisi le passage en force. Il savait pertinemment que ce parti pris interdisait toute négociation avec les organisations syndicales.

Ce qu’il n’avait pas mesuré, c’est le rejet massif que ce projet allait susciter dans le pays. Ce qu’il n’avait pas mesuré, c’est la force de la mobilisation que nous étions capables de déclencher. Ce que le pouvoir n’a pas mesuré, c’est le discrédit moral qui frappe tous ceux qui sont accusés de vouloir faire payer les effets de la crise financière aux plus modestes et aux plus faibles. Le séisme de la crise vient de provoquer une première réplique.

L’irruption des lycéens dans le mouvement ne peut se lire autrement. Pour eux, au mot retraite, l’écho répond : chômage, précarité, discrimination… Pour l’UNSA, la force de ce mouvement, qui fera date dans l’histoire sociale de notre pays, s’ordonne autour de trois axes : une critique argumentée du projet de réforme dont le fait saillant est son caractère injuste, une forte adhésion de l’opinion publique devant un mouvement structuré et responsable, loin de tous débordements violents, et, enfin, une unité d’action syndicale qui a marqué les esprits.

En faisant adopter son projet, le Gouvernement aura gagné une bataille : celle de la légalité. La force du mouvement que nous avons initié lui interdit par contre de gagner la bataille de la légitimité, à nos yeux la plus importante. Ce faisant, nous prenons date pour l’avenir. Pour l’UNSA, les critiques formulées contre le projet de loi demeureront une fois la loi votée. Tôt ou tard une autre réforme des retraites plus juste que celle-ci devra être mise en chantier.

L’UNSA sera partie prenante de tous les combats dans le cadre de l’intersyndicale dont nous sommes un des éléments moteurs. Le front syndical contre la réforme des retraites tient et tiendra.

25 octobre 2010

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dimanche 24 octobre 2010

Quelques photos des mobilisations contre la réforme actuelle des retraites





Quelques photos de la mobilisation dans le département de la Haute-Garonne.




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L’UNSA-CHEMINOTS APPELLE A LA POURSUITE ET L’AMPLIFICATION DU MOUVEMENT DANS L’UNITE SYNDICALE



La sixième journée de manifestations, ce mardi 19 octobre 2010, a encore été une réussite par une mobilisation massive dans les rues de centaines de villes.

Le Président de la République semble rester inflexible dans sa volonté de passer la réforme contre l’avis d’une majorité du peuple français, le tout sans négociations avec les partenaires sociaux.

Alors que d’autres solutions de financement sont possibles, ce projet de réforme peut être qualifié de : « plus grosse régression sociale depuis des décennies ».

Cette réforme ultra libérale entrainera, pour ceux qui le pourront, le développement des retraites complémentaires par capitalisation. Cette réforme favorisera l’éclosion des fonds de pension tels qu’ils se sont développés aux Etats Unis.
A noter également, alors qu’aucune pénurie ne menace, selon le Ministère des transports, le Président de la République annonce depuis Deauville qu’il allait :
- « prendre des mesures contre les blocages pour garantir l'ordre ».

- « débloquer un certain nombre de situations (…) parce qu'il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d'essence»

Voilà au moins un aveu, preuve que quelque chose se passe dans notre pays et que les mouvements sociaux ne passent pas totalement inaperçu !

L’UNSA-Cheminots reste dans l’action unitaire et appelle à poursuivre et amplifier le mouvement contre le projet de réforme des retraites.

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